« Notre famille, c’était l’OGC Nice ! »
Baptiste Gentili a passé huit ans à l’OGC Nice, de 1975 à 1983. Arrivé à l’âge de 17 ans en provenance d’Ajaccio, il est d’abord passé par le centre de formation, dont il a inauguré le premier bâtiment, avant de franchir toutes les étapes pour atteindre son rêve : footballeur professionnel. Un parcours semé d’embûches mais qui forma l’homme tout autant que le joueur. Sans langue de bois, il nous raconte son expérience niçoise et nous propose quelques éléments de réponse sur les raisons du parcours chaotique que connu le Gym durant cette période. En direct d’Ajaccio, une interview rien que pour l’association La Grande Histoire du Gym dont il est désormais Membre d’Honneur.
Baptiste Gentili, vous êtes né à Ajaccio le 17 septembre 1957 et c’est en Corse que vous avez tapé dans votre premier ballon…
Je ne pouvais pas faire autrement… J’étais entouré d’une famille de footballeurs. Mon père et mes oncles jouaient au foot au niveau amateur. L’un de mes oncles, probablement le plus doué de la famille, a même joué dans l’équipe de Menton qui avait éliminé l’OGC Nice en 1971. À 8 ans, j’ai pris ma première licence dans un club local, le Stade Ajaccien où mon oncle était dirigeant. Puis deux ans plus tard, j’ai rejoint l’AC Ajaccio, le club qui est actuellement en Ligue 2.
À partir de quand avez-vous envisagé de faire du football votre métier ?
En 1974, j’ai été sélectionné pour faire partie de l’équipe régionale cadets de Corse. On a joué la coupe nationale et nous avons atteint la finale, malheureusement battus par Nantes. C’est d’ailleurs la seule année que la sélection corse est arrivée en finale… C’est à partir de là que les choses se sont un peu accélérées pour moi. J’ai été repéré et invité à faire des stages de sélection sur le continent. Un peu plus tard, j’ai joué avec la sélection Corse en lever de rideau d’un match SC Bastia – OGC Nice à Furiani. Vlatko Markovic, l’entraîneur niçois, regardait le match et m’a remarqué. Il a demandé au président niçois Roger Loeuillet de se renseigner à mon sujet. Il se trouve que le président Loeuillet était un grand ami du directeur sportif de l’ACA, Antoine Federicci. Ce dernier a ensuite contacté mon père qui s’est engagé à ce que je rejoigne l’OGC Nice.
Vous aviez d’autres propositions ?
Oui, et d’ailleurs, j’ai failli ne pas aller à Nice… Strasbourg, Bastia et même le PSG du président Daniel Hechter étaient intéressés. Un soir, le téléphone sonne à la maison et ma mère décroche. Au bout du fil, le président Hechter lui-même, qui voulait me recruter ! On lui explique qu’on est intéressés par sa proposition, mais qu’on a donné notre parole à l’OGC Nice. Le problème, c’est que l’OGC Nice ne donnait plus signe de vie… On a donc fixé une date butoir en se disant que si les Niçois ne se manifestaient pas à cette date, j’irai à Paris. Je pense que l’OGC Nice a dû apprendre ça puisque quelques jours après, je me souviens que c’était un vendredi, j’étais en classe au lycée lorsque le proviseur est venu me chercher. Dans son bureau, il y avait mon père. « L’OGC Nice a appelé, il faut partir de suite pour aller signer le contrat. » On a pris l’avion, on a signé le contrat d’aspirant à l’aéroport même et on est revenus. C’était en juin 1975 et je m’en souviens comme si c’était hier…
Quand avez-vous réellement quitté la Corse pour Nice ?
En fait, j’ai continué à jouer avec les seniors de l’ACA lorsqu’un soir, l’OGC Nice m’a appelé pour me dire que le groupe professionnel partait jouer un tournoi en Yougoslavie et que Markovic avait décidé d’emmener avec lui quelques jeunes dont je faisais partie avec Zambelli, Castellani, Massa et Sanchez. Au départ, il était prévu que j’intègre le centre de formation d’ici quelques mois. Mais à la fin du stage, Markovic me dit : « Tu rentres chez toi et dans quinze jours, tu reviens pour partir avec le groupe pro pour la préparation de la saison à Saint-Martin Vésubie. » Lorsqu’il m’a annoncé ça, je croyais rêver !
« Lorsque je suis arrivé, il y avait quatorze internationaux dans l’équipe ! »
Comment se sont passées vos premiers pas au sein du groupe professionnel ?
J’étais encore en plein rêve… Je découvrais un autre monde ! C’est comme si on annonçait aujourd’hui à un jeune qu’il allait rejoindre le PSG. À l’époque, l’OGC Nice avait de gros moyens financiers et c’était l’un des plus grands clubs de France. Lorsque je suis arrivé, il y avait quatorze internationaux dans l’équipe ! Mais les jeunes étaient bien accueillis par des joueurs qui étaient simples et modestes et ne se prenaient pas pour des stars. Par contre, le gros changement pour moi fut le rythme des entraînements. Je passais de trois séances par semaine à Ajaccio à trois séances… par jour lorsque nous étions en préparation à Saint-Martin Vésubie. Heureusement que Markovic épargnait les plus jeunes de quelques séances…
Vous logiez au centre de formation ?
La première année, le centre de formation n’était pas encore construit. On logeait à l’auberge de la Pépinière, à côté de Chez Icardo, juste en face du centre d’entraînement. C’est Monsieur et Madame Joseph qui nous gardaient… Puis en 1976, on a déménagé. En fait, on a simplement traversé la rue pour aller s’installer dans le premier centre de formation de l’OGC Nice.
Quel souvenir gardez-vous de ces années au centre de formation ?
Ah, je n’oublierai jamais ces années… J’entrais de plain-pied dans le professionnalisme. On était très proches les uns des autres… Notre famille, c’était l’OGC Nice. J’ai noué une amitié rare avec certains co-équipiers, comme Henri Zambelli et Bernard Castellani. Avec René Bocchi aussi, que je vais voir dès que je reviens à Nice.
Comment étaient organisées vos journées ?
On avait deux entraînements, un le matin et un le soir. Et le week-end, on jouait avec l’équipe de 3ème division ou quelques fois même avec l’équipe professionnelle pour des matchs amicaux. Je me souviens qu’on avait aussi des cours de culture générale qui étaient enseignés par une sœur. On suivait aussi des cours de comptabilité par correspondance. Mais bon, on était tous tellement passionnés par le foot et impliqués dans notre formation que c’est le ballon rond qui occupait toutes nos pensées…
À partir de quand avez-vous commencé à jouer avec l’équipe première ?
Mon intégration a été retardée par l’année que j’ai passée à l’armée puis par une blessure qui m’a valu une opération. Je me suis blessé lors d’un match de coupe des Alpes face au Servette de Genève que j’ai joué avec l’équipe première en juillet 1978. C’est d’ailleurs lors de ce match que s’est gravement blessé Josip Katalinski. Je l’ai vu tomber là, juste devant moi. On a été opérés tous les deux à Saint-Etienne. J’ai passé du temps avec lui. Il m’avait pris sous son aile et ça reste un grand souvenir pour moi. C’était vraiment un super type… Il a dû mettre un terme à sa carrière professionnelle après cette blessure… Quant à moi, cette blessure m’a éloigné plusieurs mois des terrains. À mon retour, j’étais toujours stagiaire et je commençais à m’inquiéter quant à mes chances de pouvoir signer un jour un contrat professionnel. Puis j’ai eu un coup de chance, en quelque sorte : Koczur Ferry, l’entraîneur en place, a été licencié et remplacé par Albert Batteux en décembre 1978. À la fin de mon premier entraînement avec lui, il est allé voir les dirigeants en leur disant : « C’est qui ce jeune Gentili ? Il faut le faire signer professionnel rapidement ! »
« Vlatko Markovic était en avance sur son temps »
Lors de la saison suivante (1979/1980), c’est Léon Rossi qui prend les rênes de l’équipe…
Oui, et je le connaissais bien puisqu’il était notre entraîneur au centre de formation. Mais en début de saison, je ne jouais pas. Ce n’est pas qu’il ne m’aimait pas, mais je n’étais pas dans ses priorités. J’en ai souffert… À vrai dire, je pense que si Markovic était resté (NDLR : Markovic a démissionné fin 1976), j’aurais pu intégrer plus rapidement le groupe pro… Si j’ai pu entrer dans l’équipe, c’est grâce à Nenad Bjekovic. Il m’aimait bien et parlait souvent de moi à Léon Rossi pour lui demander de me mettre dans l’équipe…
Vous vous souvenez de votre première titularisation ?
Bien sûr ! C’est un mauvais souvenir pour l’équipe puisque c’est un match que nous avons perdu 5-0 à Nantes (02/11/1979), mais ça reste un souvenir inoubliable pour moi…
Et votre premier but ?
Ça aussi je m’en souviens très bien ! C’est un but que j’ai marqué au stade du Ray contre l’AS Monaco (02/03/1980). J’ouvre le score sur une frappe de vingt mètres en pleine lucarne. À vrai dire, je pense que je fais une petite faute sur le Monégasque Jean Petit pour récupérer le ballon, mais l’arbitre a laissé jouer… Je me souviens que Jeannot Petit avait bien râlé sur le coup. Au final, on perdra le match 2-1.
La saison suivante (1980/1981), c’est le retour de Vlatko Markovic. On dit qu’il faisait régner une discipline de fer dans l’équipe ?
Sur le moment, je pensais qu’il était vraiment dur. Mais avec le recul, je pense que c’était un grand Monsieur. Il est d’ailleurs devenu ensuite président de la fédération croate de football, ce qui n’est pas rien. Je pense même qu’il était en avance sur son temps. Il prônait une rigueur et un professionnalisme qui est aujourd’hui généralisé dans toutes les grandes équipes. On lui reprochait des entraînements trop physiques, mais les joueurs français ne comprenaient pas certaines choses… Des choses qu’ils ont commencé à comprendre lorsqu’ils sont allés jouer à l’étranger… Après, je pense qu’il y avait aussi la barrière de la langue. Avec son accent, ce qu’il disait pouvait être perçu comme de la dureté alors qu’au fond, ce n’était pas du tout le message qu’il voulait passer.
Comment était-il avec les joueurs ?
Comme je l’ai dit, il pouvait être dur. Un jour, avant un match contre Saint-Étienne, il me dit : « Petit Gentili (il m’appelait comme ça), tu connais Michel Platini ? » Je lui réponds que oui… « Et bien ce soir, s’il est meilleur que toi, demain, tu prends ta valise et tu rentres chez toi à Ajaccio ! » Sur le coup, j’avoue que je n’ai pas apprécié la pression qu’il me mettait sur les épaules. Avec le recul, j’ai compris qu’il s’agissait plus d’une reconnaissance pour moi puisqu’il considérait que j’étais le seul de l’équipe à pouvoir m’occuper de Platini. Le lendemain, il m’a félicité, mais il m’a dit aussi que j’aurais pu mieux utiliser le ballon sur nos phases d’attaques. Mais moi, dès que j’avais le ballon, je m’en débarrassais vite pour ne pas perdre des yeux Platini !
« Lorsque j’ai vu Nenad par terre, j’ai cru qu’il allait mourir sur le terrain »
Cette saison 1980/1981 est aussi marquée par la grave blessure de Nenad Bjekovic…
C’était lors d’un déplacement à Auxerre (08/11/1980). On n’aurait même pas dû jouer ce match, il y avait un tel brouillard ce jour-là… Lorsque j’ai vu Nenad par terre, j’ai cru qu’il allait mourir sur le terrain… Il venait de prendre un coup sur la pommette et il était blanc comme un linge, probablement en état de choc. Il a failli perdre un œil. Heureusement, on n’était pas loin de Paris et il a pu être transporté vers un hôpital pour être pris en charge par un spécialiste de ce genre de blessures. Après ça, il n’a plus jamais rejoué…
Le Gym terminera cette saison à une triste quinzième place. Le début de la saison suivante ne se présente pas mieux et en septembre 1981, Vlatko Markovic est à nouveau poussé vers la sortie…
Le public n’en voulait plus, même si je pense que son départ est davantage dû à des raisons politiques… Dans le vestiaire, certains le critiquaient mais moi, je ne rentrais jamais dans ce genre de choses. Avant son départ, je me souviens qu’on nous a convoqués un à un pour être interrogés par les dirigeants. Je suis passé le dernier. J’entre et on me demande de m’asseoir. « Non, je ne m’assoie pas parce que je ne vois pas ce que je fais là ! Si j’ai des choses à dire à l’entraîneur, je lui dirais en face. Mes parents ne m’ont pas appris à parler dans le dos des gens. » René Matteudi, le secrétaire général du club, me regarde, interloqué. « Mais qu’est-ce que tu as, Bati ? » Puis on me demande : « Est-ce que vous comprenez Monsieur Markovic lorsqu’il parle ? » Surpris par cette question, je réponds : « Mais bien sûr que je le comprends ! Ça ne veut rien dire ce que vous me demandez ! De toutes manières, je ne suis pas là pour dire qu’il faut virer l’entraîneur ! » Et je suis parti… Le lendemain, je me suis levé tôt pour arriver le premier à l’entraînement. Lorsque j’ai vu arriver Markovic, je suis descendu de ma voiture et j’ai été le voir. Je lui ai dit ce qu’il s’était passé la veille. Il m’a dit : « Ne t’inquiète pas petit et pense plutôt à toi… » Derrière son air bourru et brutal, il avait du cœur et il aimait ses joueurs. Je pense que s’il pouvait être dur avec certains joueurs, c’était pour le bien de l’équipe. Vous savez, dans les années 70, l’OGC Nice avait tendance à bien commencer la saison puis à s’essouffler après la trêve. Lui voulait faire travailler dur l’équipe pour qu’elle tienne la distance, mais il y avait quelques fêtards dans l’équipe que ça dérangeait…
Comment était le public niçois à votre époque ?
À juste titre, le public niçois a toujours voulu que son équipe joue les premiers rôles et lorsque les résultats ont été moins bons à la fin des années 70, il était souvent mécontent… Il faut dire que lors de la période précédente, les supporters niçois avaient vu du beau football avec Jean Snella comme entraîneur et des joueurs qui faisaient le spectacle… Vlatko Markovic a beaucoup souffert de la comparaison, mais je pense qu’il aurait pu faire quelque chose de bien si on ne l’avait pas viré en 1976… Personnellement, j’ai toujours eu de bonnes relations avec les supporters. Ils aiment aussi les joueurs qui se donnent à fond pendant quatre-vingt-dix minutes et qui ne trichent pas sur le terrain, ce qui était mon cas. Et en plus, il y avait beaucoup de Corses qui vivaient à Nice…
En septembre 1981, c’est Marcel Domingo qui prend la relève de Vlatko Markovic…
Ça n’a pas été une réussite… Il faut dire que lors des entraînements, on ne branlait rien ! Avec Henri Zambelli, on avait même demandé à aller participer, en plus, aux séances de l’équipe réserve, mais les dirigeants ont refusé. On sentait qu’on allait tout droit en deuxième division. À la décharge de Domingo, il faut dire qu’à cette époque, le club était complétement bancal… Il n’était pas rare que certains dirigeants interviennent directement pour modifier la composition de l’équipe… Cette situation pouvait me rendre virulent, à tel point qu’à la fin de la saison, les dirigeants ont voulu me transférer…
« J’ai pris beaucoup de coups de bâton et connu beaucoup de déceptions depuis que je suis à Nice… »
À l’été 1982, c’est Jean Sérafin qui devient le nouvel entraîneur de l’OGC Nice. Entre-temps, Mario Innocentini est devenu le nouveau président. Comment se présente cette saison 1982/1983 pour vous ?
Avant de partir en vacances, Jean Serafin vient me voir et me dit qu’il ne compte pas sur moi. Il me dit que je suis sur la liste des transfert et Mario Innocentini me dit que je peux partir librement. Je rentre à Ajaccio où je suis contacté par Bastia qui souhaite me recruter. Le directeur sportif bastiais contacte Mario Innocentini qui lui annonce un prix de 40 millions de francs ! Lorsque je reviens à Nice, l’équipe doit partir en stage de préparation à Saint- Martin-Vésubie. Je demande à Sérafin si je vais participer moi aussi au stage. « Je ne te compte pas dans le groupe mais tu es pro, donc tu viens avec nous. » Là, je me dis que j’ai une chance de lui montrer de quoi je suis capable sur un terrain !
Comment se déroule ce stage ?
Lors des premiers matchs de préparation, je suis sur le banc, puis ensuite je rentre et je marque, et au match suivant je suis titulaire… Le dernier jour du stage, Sérafin vient me voir dans ma chambre et me dit : « On voulait recruter un milieu de terrain, mais ce milieu de terrain, ce sera toi. »
Quelle est votre réaction ?
Je suis content bien évidemment, mais je lui explique que je ne suis pas un rebelle mais que je veux simplement tout faire pour réussir, que j’ai pris beaucoup de coups de bâton et connu beaucoup de déceptions depuis que je suis à Nice et que j’espère qu’il va pouvoir être écouté parce que le club a un fonctionnement un peu spécial…
Comment se passe le début de cette saison 1982/1983 ?
On fait un début de championnat de D2 extraordinaire et je suis titulaire. On commence à parler de nous, on a Daniel Bravo qui s’affirme comme un joueur plein de promesses… Mario Innocentini me dit qu’on va prolonger mon contrat… Puis les résultats se dégradent malheureusement peu à peu. Par la suite, je me suis blessé et au final, on manque l’accession en première division. Il n’est plus question de prolongation de contrat pour moi… À la fin de cette saison, je quitte définitivement l’OGC Nice pour rejoindre l’AS Cannes… Je ne pars pas de Nice comme je l’aurais souhaité. Nice, c’est mon club formateur, je ne l’oublierai jamais. J’y ai vécu mes plus belles années en tant que joueur et même en tant qu’homme. Lorsque je pars, c’est comme en amour, la déception est à la hauteur de l’amour que vous avez porté. J’étais vraiment triste que ça se termine comme ça…
Vous dites aussi au revoir au stade du Ray…
Ce stade, en pleine ville, était mythique. J’étais présent lors du dernier match et on avait tous les larmes aux yeux. C’était notre jardin… Mais comment faire ? Ses capacités d’extension étaient très limitées… Le développement du club passait par un stade plus grand et plus moderne. C’était le chemin à suivre si l’objectif était de faire de l’OGC Nice un des meilleurs clubs français.
Justement, quel regard portez-vous sur l’évolution récente du club ?
J’ai toujours pensé que l’OGC Nice est un club qui doit jouer chaque saison une coupe d’Europe. Les raisons des échecs ne sont pas forcément à rechercher sur le terrain, mais plutôt en coulisses… Il y a eu un manque de stabilité, avec des changements réguliers d’entraîneurs et surtout, les entraîneurs ont souvent eu les mains liées. Markovic, on ne pouvait pas le manipuler, donc à un moment donné, ça ne collait plus avec les dirigeants. Plus récemment, ça a bien fonctionné avec Frédéric Antonetti car il a pu travailler dans la durée et il a pu faire respecter ses choix. Mais cette embellie n’a pas duré. Dans son histoire, le club a toujours fonctionné par à-coups. Aujourd’hui, ça semble bien fonctionner avec Galtier. Avec les moyens apportés par le nouveau propriétaire et si le club maintient cette stabilité, l’OGC Nice pourrait alors enfin faire partie durablement des grands clubs français.
Propos recueillis par Serge Gloumeaud
Ci-dessous :
- Carrière de joueur
- Album photos
- Article de presse
- Vidéo
1. Carrière de joueur
Saison | Club | Division | Championnat | Coupe de France | Total | ||
Matchs joués | buts | Matchs joués | Matchs joués | buts | |||
1991/1992 | Gazélec Ajaccio | 2 | 18 | 1 | 18 | 1 | |
1990/1991 | Gazélec Ajaccio | 2 | 26 | 2 | 28 | ||
1989/1990 | Gazélec Ajaccio | 3 | 2 | 2 | |||
1988/1989 | Gazélec Ajaccio | 3 | |||||
1987/1988 | Gazélec Ajaccio | 2 | 31 | 2 | 2 | 33 | 2 |
1986/1987 | Gazélec Ajaccio | 2 | 32 | 5 | 1 | 33 | 5 |
1985/1986 | Mulhouse | 2 | 7 | 1 | 3 | 10 | 1 |
1984/1985 | Cannes | 2 | 21 | 3 | 24 | ||
1983/1984 | Cannes | 2 | 19 | 3 | 1 | 20 | 3 |
1982/1983 | OGC Nice | 2 | 30 | 2 | 30 | 2 | |
1981/1982 | OGC Nice | 1 | 19 | 19 | |||
1980/1981 | OGC Nice | 1 | 24 | 2 | 1 | 25 | 2 |
1979/1980 | OGC Nice | 1 | 32 | 2 | 2 | 34 | 2 |
1978/1979 | OGC Nice | 1 | 1 | 1 | |||
TOTAL | 260 | 18 | 17 | 277 | 18 |
2. Album photos
Ils ont étrenné le centre de formation du Gym (1976). De gauche à droite : Thierry Massa, Henri Zambelli, Baptiste Gentili, Alain Collina, Daniel Nicoud, René Bocchi, Bernard Castellani, Toko, Albert Gal (kiné).
Saison 1976/1977. En bas, de gauche à droite : Léon Rossi (entr. adjoint), Thierry Massa, Baptiste Gentili, Alain Collina, Dario Grava, Bernard Castellani, Henri Zambelli, Roger Jouve, Albert Gal (kiné). Au milieu : Vlatko Markovic (entraîneur), Jean-Pierre Ascery, Daniel Nicoud, Toko, Josip Katalinski, Jean-Pierre Adams, Daniel Sanchez, Jean-Noël Huck, Christian Damiano (entr. adjoint). En haut : Koczur Ferry (entraîneur adjoint), Christian Peyron, Nenad Bjekovic, Robert Barraja, Jean-François Douis, Jean-Marc Guillou, Dominique Baratelli.
L’équipe de 3ème division du Gym, saison 1977/1978. En haut, de gauche à droite : Docteur Parienti, Patrick Bruzzichessi, Alain Pomponi, Barale, Maurice Arouh, Dominique Morabito, Georges Jacomo, René Bocchi, Jean-Marc Cohen, Bergamo, Baptiste Gentili, Gérard Buscher (photo collection Patrick Bruzzichessi).
Saison 1980/1981. Baptiste Gentili dans les vestiaires du Ray, entouré de Carlos Curbelo (à gauche) et d’Henri Zambelli.
Licence officielle de Baptiste Gentili à l’OGC Nice, saison 1981/1982.
Saison 1981/1982, deux Corses sous le maillot du Gym : Paul Marchioni et Baptiste Gentili (photo collection Baptiste Gentili).
Saison 1979/1980. Baptiste Gentili (en arrière plan), observe le duel entre René Bocchi (à droite) et Paco Rubio (Nancy).
Saison 1979/1980. Baptiste Gentili tente d’échapper à Christian Lopez (Saint-Etienne).
Saison 1979/1980. Baptiste Gentili sous la menace du tacle de Gernot Rohr (Bordeaux).
Saison 1979/1980. Frappe de Baptiste Gentili devant François Bracci (Bordeaux, à gauche) et Gernot Rohr.
3. Article de presse
Interview de Baptiste Gentili dans France Foobtall suite au match de D2 entre l’OGC Nice et Reims (0-0) du 8 octobre 1982 (source : Hervé Dekeyne).
4. Vidéo
Résumé du match OGC Nice – AS Saint-Étienne (24/11/1979). Une défaite sévère pour le Gym au Ray (2-4), mais un Baptiste Gentili très en évidence, notamment en première période, démontrant la qualité de sa frappe de balle :
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