« L’OGC Nice a toujours été MON club ! »
Envie de parler du Gym ? Rendez-vous à « La cave », rue Veillon, à la Libération, où le patron de ce bistrot niçois s’appelle René Bocchi. Aiglon de 1975 à 1981, celui qui fut le premier aspirant du centre de formation du club nous raconte son parcours, de Las Planas en passant par Saint-Sylvestre, sans oublier le Ray où, entouré de stars, il fit partie d’une équipe qui n’a jamais rien gagné, mais qui reste encore dans toutes les mémoires des amoureux de l’OGC Nice et de football, tout simplement. Et si sa carrière l’a conduit à quitter le Comté, il le clame encore haut et fort aujourd’hui : le Gym est SON club !
Entretien réalisé le 13/10/2021.
René Bocchi, c’est à Las Planas, au nord de Nice, que tout a commencé…
Oui, c’est là que j’ai grandi. Et que j’ai beaucoup joué au foot, surtout ! On jouait sur le terrain du quartier, mais on jouait aussi dans les cours entre les immeubles HLM. En fait, on jouait tout le temps et partout.
Votre premier club sera pourtant celui d’un autre quartier, Saint Sylvestre ?
En fait, il y avait bien un club à Las Planas, mais lorsque je m’y suis rendu pour m’inscrire, le dirigeant n’était pas disponible parce qu’il jouait une partie de boules… Avec nous, il y avait un copain qui jouait déjà à Saint-Sylvestre et qui m’a proposé de le rejoindre, ce que j’ai fait. Au début, je ne faisais que m’entraîner puisqu’il n’y avait pas d’équipe pour les gamins de mon âge. Mais comme je me débrouillais bien avec le ballon, j’ai été « surclassé » et j’ai commencé à jouer avec des joueurs plus âgés que moi.
Adolescent, votre talent se confirme puisque vous êtes sélectionné pour participer au concours national du plus jeune footballeur, en 1971… (le concours du jeune footballeur était une épreuve se déroulant en lever de rideau de la finale de la Coupe de France. Le concours consistait en une série d’épreuves jugées par des entraîneurs professionnels.)
Oui, j’avais 14 ans et j’ai d’abord disputé les éliminatoires régionaux à Marseille. J’ai terminé premier et le deuxième était… Henri Zambelli ! C’est d’ailleurs là que je l’ai connu. En finale à Paris, Henri a terminé deuxième et moi, huitième. En 1972, j’ai été retenu dans la première équipe de France scolaire (aujourd’hui U15) dont le sélectionneur était Michel Hidalgo, le futur sélectionneur de l’équipe de France (de 1976 à 1984). C’était d’ailleurs la première équipe dont il était le sélectionneur.
« Mes idoles étaient Pelé, Johan Cruyff et Bobby Charlton. »
Vous songiez déjà à faire du football votre métier ?
Pas du tout ! À cet âge-là, on pensait surtout à jouer. Bien sûr, on regardait avec admiration les joueurs professionnels, comme un chanteur amateur peut regarder Mick Jagger… Moi, mes idoles étaient Pelé, Johan Cruyff et Bobby Charlton. On se prenait tous pour eux lorsqu’on jouait au foot à Las Planas. Ça a commencé à devenir sérieux lorsqu’en 1973, j’ai fait partie de la sélection des cadets du sud-est qui a remporté la finale de la coupe de France. Je jouais alors au Cavigal et à ce moment-là, l’OGC Nice souhaitait me recruter pour devenir aspirant, mais je ne voulais pas laisser tomber ma scolarité. Finalement, on a trouvé un compromis : je m’entraînais le soir avec l’OGC Nice et j’étais scolarisé normalement la journée. Mais ça n’a pas duré bien longtemps…
Pour quelle raison ?
Le problème, c’est que seuls ceux qui assistaient à tous les entraînements pouvaient prétendre à jouer en 3ème division. Moi, j’étais junior et je restais avec les juniors… Du coup, au bout de six mois, j’ai mis de côté l’école et je suis passé à temps plein avec l’OGC Nice. Et comme par magie, très rapidement, j’ai commencé à être sélectionné pour jouer en 3ème division…
Vous avez donc intégré le centre de formation du Gym, au Parc des Sports ?
J’ai même fait partie de la première promotion du centre de formation ! On a essuyé les plâtres, comme on dit… Avec moi, il y avait notamment Henri Zambelli, Guy Raybaud et Christian Cappadona.
Vous dormiez au centre de formation ?
Non. Je rentrais chez moi tous les soirs. Les autres dormaient au centre. Enfin, ils ont dormi d’abord dans un hôtel en face du centre, le temps que le bâtiment du centre de formation soit construit…
Comment se déroulaient vos journées ?
Nous avions deux entraînements par jour : un le matin et un autre en soirée. Koczur Ferry, notre éducateur, a été le premier responsable du centre de formation du Gym. Il nous faisait travailler tous les domaines : physique, technique, tactique… Question scolarité, il y avait quelques cours l’après-midi, mais ils étaient peu suivis. Rien à voir avec ce qui se fait aujourd’hui, avec des jeunes qui sont quasiment tous bacheliers. …
Comment se faisait le lien entre le centre de formation et l’équipe professionnelle ?
On allait quelques fois s’entraîner avec les professionnels. Mais tout était bien séparé. Pas question, par exemple, d’aller dans les vestiaires des professionnels. Je trouvais d’ailleurs ça normal.
Vous étiez joueur de l’OGC Nice, mais en étiez-vous aussi le supporter ?
L’OGC Nice a toujours été MON club ! J’ai joué pour lui et j’en étais aussi supporter. Avant même d’y jouer, je soutenais le club. Gamins, on descendait de Las Planas et on allait au Ray. L’entrée était gratuite à partir du moment où on était accompagné d’un adulte. Alors on demandait aux adultes qui rentraient de nous prendre avec eux et de se faire passer pour notre père… J’ai eu de nombreux pères à cette époque !
Lorsque vous étiez au centre de formation, avez-vous douté de votre réussite dans le football ?
Non, parce que tout a été finalement très vite. Je suis entré au centre de formation à 16 ans. J’ai rapidement joué en 3ème division, on avait de bons résultats et je m’entraînais régulièrement avec les professionnels.
Votre première apparition officielle en équipe professionnelle intervient alors que vous n’avez que 18 ans…
J’avais déjà joué des matchs amicaux, mais encore jamais de match officiel. À l’époque, il faut dire qu’il n’y avait qu’un seul remplaçant, ce qui limitait les possibilités de jouer en pro…
Vous souvenez-vous comment vous avez appris que vous faisiez partie du groupe pour votre premier match ?
Très simplement. À la fin des entraînements, le coach passait dans le vestiaire et nous remettait les convocations pour les matchs du week-end. Je ne me suis pas posé trop de questions… J’ai pris ma convocation et je suis parti.
Nous sommes donc le 22 novembre 1975 et le Gym, alors leader, se déplace à Troyes (2-2). Quel souvenir gardez-vous de ce match ?
À vrai dire, c’est un peu flou… J’étais remplaçant et je me souviens que Josip Katalinski avait marqué sur coup-franc. Katalinski, c’était un monstre ! Un tir extraordinaire de trente mètres des cages du gardien de but troyen, Guy Formici… Je crois bien qu’il n’a même pas vu passer le ballon ! Je suis entré en jeu à la place de Marc Molitor.
« Je ne renonçais jamais à rien sur le terrain. »
Quel type de joueur étiez-vous ?
J’ai commencé ailier gauche. J’étais très actif et rapide, avec un bon pied gauche et je marquais pas mal de buts. Puis lorsque Koczur Ferry a repris l’équipe en 1978, j’ai joué au milieu de terrain, comme en équipe de France Espoirs d’ailleurs. J’étais un joueur habile techniquement et j’étais très combatif. Je ne renonçais jamais à rien sur le terrain.
Quelques semaines plus tard, le Gym reçoit le FC Nantes (07/12/1975. 2-2) et ce match sera particulier pour vous…
Oui, Nice – Nantes, je m’en souviens bien de celui-là, notamment parce que j’ai marqué mon premier but en professionnel lors de cette rencontre… C’était un match difficile parce que Nantes avait une très belle équipe. Il y avait notamment un joueur qui venait de faire une grande coupe du Monde 1974 avec la Pologne, Robert Gadocha. Je me souviens qu’à la fin du match, il avait déclaré qu’à Nice, il avait bien aimé le petit ailier gauche. Ça m’avait fait plaisir qu’un tel joueur parle de moi…
Quel type d’entraîneur était Vlatko Markovic ?
En fait, il ne cherchait pas à savoir si tu étais une star, un joueur confirmé ou un jeune, il faisait jouer les meilleurs. Ce qui a permis à de nombreux jeunes de commencer leur carrière professionnelle avec lui. Me concernant, il me laissait beaucoup de liberté sur le terrain. Je n’avais pas de consignes particulières. Il nous demandait tout simplement de jouer et de faire notre métier sérieusement.
Certains joueurs étaient-ils plus proches des jeunes ?
Oui, Jean-Pierre Adams par exemple, était particulièrement proche des jeunes. Il était sympa et avait toujours un bon mot pour nous et n’hésitait pas à nous donner des conseils. C’était vraiment une très belle personne. Roger Jouve, Vahidin Musemic et Josip Katalinski étaient aussi proches de nous.
De cette saison 1975/1976, les supporters niçois se souviennent surtout d’un match au Ray face à Saint-Étienne (26ème journée. 11/03/1976. 1-1) et d’une grossière erreur d’arbitrage de Robert Wurtz… Cette décision a-t-elle fait perdre le titre au Gym ?
Je n’étais pas sur le terrain mais en tribune. Comme tout le monde, j’ai vu la main de Christian Lopez. Tout le monde, sauf l’arbitre… Cette erreur nous a-t-elle coûté le titre ? Avec le recul, il restait encore beaucoup de matchs à jouer et si on avait été vraiment plus forts, on aurait terminé devant eux à la fin de la saison, ce qui n’a pas été le cas. Et de toutes manières, toute la France soutenait Saint-Etienne…
« Ils nous auraient demandé de cirer leurs chaussures, on l’aurait fait sans rechigner. »
Il y avait de nombreux grands joueurs dans l’équipe niçoise. Quelle était l’ambiance dans le vestiaire ?
Très bonne. Moi, j’étais évidemment plus proche des jeunes joueurs tels que Daniel Sanchez, Thierry Massa ou Henri Zambelli. Après, il y avait des « grands seigneurs » comme Josip Katalinski, qui est arrivé à Nice avec un vrai statut puisqu’il avait joué la coupe du monde 1974 avec la Yougoslavie. Nous, les jeunes, on était très respectueux.
La saison suivante (1976/1977) est marquée par le départ de Markovic, remplacé alors par Jean-Marc Guillou qui devient entraîneur-joueur. Comment avez-vous vécu cette période ?
En effet, Jean-Marc Guillou a repris l’équipe avec Léon Rossi. Guillou faisait jouer les joueurs qui s’entraînaient avec lui en semaine… Et comme avec Henri Zambelli, on était à l’armée au bataillon de Joinville, on ne jouait jamais… Guillou n’est resté à son poste que quelques mois car il ne s’est pas entendu avec Josip Katalinski. Les deux voulaient jouer libéro, et comme Guillou était l’entraîneur, c’est lui qui décidait. Moi, je ne me mêlais pas de tout ça, je regardais ça de loin. De toutes manières, lorsque les résultats ne sont pas là, ça créé toujours des tensions…
La saison d’après est celle de la finale de la coupe de France (1977/1978)…
… que je n’ai pas jouée. En fait, j’ai manqué des matchs quelques mois avant la finale à cause d’un accident de la route. Rien de grave, mais parmi ces matchs, il y avait ceux de la coupe de France et Léon Rossi, l’entraîneur, a conservé la même équipe jusqu’à la finale…
Vous étiez tout de même présent à Paris ?
Oui… Il fallait s’attendre à dominer le match, mais on savait aussi qu’en face, il y avait un joueur comme Platini qui pouvait inverser la tendance à lui tout seul. Une seule occasion lui a suffit pour marquer. Et quand tu es mené 1-0 dans une finale de coupe de France, c’est très compliqué de revenir…
À la fin de cette saison, des joueurs cadres quittent le club : Baratelli, Huck, Jouve… et très peu de recrutements…
Oui, le club a changé d’optique… Il s’agissait de former une équipe de jeunes avec quelques cadres tels que Katalinski, Bjekovic, Guillou. Mais Katalinski s’est gravement blessé avant le début de la saison (1978/1979) et les résultats n’ont pas été bons. Koczur Ferry a été remplacé par Albert Batteux. On s’est sauvé de peu de la relégation. La saison a été difficile, mais je retiens le fait que j’ai eu la chance d’être entraîné par Albert Batteux, un grand coach qui avait une grande expérience puisqu’il avait notamment été le sélectionneur de l’équipe de France lors de la coupe du monde en Suède en 1958. On a passé de belles soirées à parler de ses expériences, de football et d’autres choses.
L’équipe de France, vous y avez goûté vous aussi…
J’ai été sélectionné en équipe de France scolaire, junior, militaire, espoir mais pas en A… Mais c’est comme ça. De nombreux joueurs n’ont pas été internationaux mais ont néanmoins faits de belles carrières.
« J’aurais aimé continuer à jouer plus longtemps à l’OGC Nice. »
On arrive à l’été 1981. Le Gym s’est encore difficilement maintenu. Vous êtes bien parti… pour rester à l’OGC Nice, mais finalement, vous partez. Comment expliquer ce départ ?
Je m’en souviens encore… C’était l’été, j’étais en train de jouer au tennis dans le quartier lorsque ma mère est venue pour me dire que le club cherchait à me joindre. À l’époque, il n’y avait pas les téléphones portables… C’était le président du Gym qui voulait m’informer qu’il avait reçu une belle proposition de la part de Lille et que si j’étais d’accord pour partir, il ne s’y opposerait pas. Moi, je ne comptais pas du tout partir… mais comme on dit, l’occasion fait le larron. J’aurais aimé continuer à jouer plus longtemps à l’OGC Nice, mais, comme souvent, les clubs préfèrent faire venir des joueurs de l’extérieur qui doivent s’adapter plutôt que de faire jouer les joueurs du cru qui, eux, n’ont aucun problème d’adaptation…
Vous avez ensuite joué une saison à Lille, puis quatre à Lyon avant de terminer votre carrière professionnelle à Bastia. Vous avez connu plusieurs publics. Comment jugez-vous le public niçois par rapport aux autres ?
Quel que soit le club où j’ai joué, j’ai toujours eu de bons rapports avec le public. Je n’étais pas un joueur qui se cachait sur le terrain. Les supporters n’ont jamais été déçus par mon comportement. On peut être parfois mauvais, mais on voit très vite ceux qui trichent et ceux qui se donnent sans compter.
Après quelques saisons passées à Vallauris où vous remportez le titre de champion de France de 4ème division, vous arrêtez votre carrière et quittez le monde du football…
Oui, je ne voulais pas rester dans le football parce que j’avais fait de nombreuses concessions lorsque j’étais joueur et que je ne voulais plus en faire. Plus tard, j’ai un peu regretté parce que je pense que j’aurais eu ma place en tant qu’entraîneur ou éducateur… Je cherchais une affaire à reprendre et un jour, une amie m’a dit qu’une cave à vin s’était libérée dans le quartier du Ray. J’ai pris cette affaire dans l’objectif de ne travailler que le matin, mais finalement, l’activité nécessitait d’y être du matin au soir. Puis il y a onze ans, j’ai eu l’opportunité de prendre un restaurant rue Veillon, établissement que je gère désormais avec mes deux fils.
Avez-vous gardé des contacts avec vos anciens co-équipiers niçois ?
Oui, on se voit souvent avec Zambelli, Castellani, Sanchez, les deux frères Jouve, Massa, Toko, Damiano, Barraja… On essaie de se retrouver régulièrement. Il y a à peine quinze jours, on s’est tous retrouvés autour d’une partie de boules à Antibes. Il y avait toutes les générations : Fioroni, Robuschi, Carnus, Serra, Serrus, Lacuesta, Emon… On aime bien se revoir. On revient sur le passé, on se raconte des anecdotes. Bon, ça reste entre nous parce que ce sont souvent des conneries qu’on a faites ensemble… On se remémore des matchs, des trucs qui se sont passées sur le terrain. Bref, on rigole bien !
Quel regard portez-vous sur l’évolution de l’OGC Nice ?
Le club est passé dans une autre dimension avec le nouveau propriétaire. On a réussi à recruter des joueurs qu’on n’arrivait pas à recruter jusqu’à présent… On a beau dire ce qu’on veut, c’est l’argent qui permet d’avoir un bel effectif, de bons jeunes et un excellent entraîneur, qui vient d’être champion de France et qui a refusé des offres pour venir à l’OGC Nice.
Un dernier mot pour les supporters ?
On sent qu’il y a un engouement. Les supporters que je vois au restaurant ont changé leur discours. Ils ne comptent plus seulement sur un coup en coupe de France, mais commencent à parler de Ligue des Champions. Pourquoi pas ? On encense certains clubs alors qu’on est quand même bien placé… et en plus, on nous a retiré un point, moins les trois points de la victoire face à Marseille qu’on devrait avoir… Ces événements démontrent que le club manque encore de considération. On n’est pas assez respecté. Il faudrait arrêter de cracher sur le club et ses supporters. Il peut y avoir des débordements, mais ce n’est pas le reflet des supporters de l’OGC Nice. Je les vois souvent ici et on devrait être plus respectueux de personnes qui se dévouent corps et âme pour leur club. C’est vraiment malheureux d’entendre les commentaires de certaines personnes qui ne connaissent rien au football.
Propos recueillis par Serge Gloumeaud
EXTRAS
- La carrière de René Bocchi :
- Article de France football après la match OGC Nice – Nantes (2-2) du 07/12/1975. La « première » de René Bocchi au Ray et le premier but en pro. (source : Hervé Dekeyne) :
- Article France Football après la victoire face à Metz au Ray (5-0) le 14/10/1978. En terminant à la 15ème place à la fin de la saison, le Gym se sauvera bien de la relégation (source : Hervé Dekeyne).
- Article de France football après la victoire en coupe de France face à Valence le 10/02/1980 (1-0). Interview du capitaine niçois, René Bocchi (source Hervé Dekeyne):
- Résumé du match OGC Nice – Bastia saison 1978/1979 :
02/12/1978. Au stade du Ray. 8291 spectateurs. Arbitre : Michel Vautrot.
OGC Nice 2 – SEC Bastia 2.
Buts OGC Nice : Bjekovic (45′ et 70′). Buts Bastia : Rep (25′ et 60′).
OGC Nice : Jacomo, Muller, Cappadona, Ascery, Zambelli, Bousdira, BOCCHI, Guillou (puis Barraja), Mariot (puis Buscher) Bjekovic, Sanchez. Entraîneur : Koczur Ferry.
SEC Bastia : Weller, Cazes, Rijsbergen, Bukhard, Marchioni, Mignot, Krimau, Rep, Ihily, Aussu, Borel. Entraîneur : Pierre Cahuzac.
- Album photos :
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