ARLETTE LEDUC

Arlette, joueuse du Gym en 1974

Musée du Gym OGC Nice

17/05/2020. Le foot féminin est désormais reconnu et vous savez tous que le Gym compte aussi une brillante une équipe féminine, mais saviez-vous que c’était déjà le cas dans les années 70 ?Elle était notamment composée d’une des membres du groupe OGC Nice Histoire qui a bien voulu remonter le temps pour nous et nous livrer ses souvenirs de joueuse du Gym. Un grand merci à Arlette Leduc pour ce « une-deux » en rouge et noir !

Arlette, comment avez-vous été amenée à jouer dans l’équipe féminine de l’OGC Nice ?
J’aimais le football et participer à un nouveau sport me semblait une belle aventure…

Quand et combien de saisons avez-vous joué ?
C’était entre 1974 et 1977. J’ai joué deux ou trois saisons entrecoupées… d’une interruption pour maternité.

Quelle était la moyenne d’âge ?
Entre 16 et 40 ans. J’avais entre 24 et 26 ans.

Était-il facile de trouver des joueuses ?
Je ne pense pas ! L’équipe était assez critiquée et sujet à plaisanteries, mais cela ne nous perturbait pas.

Quel était votre poste ?
J’étais avant droit.

Le championnat était composé de combien d’équipes ?
Très peu. Une dizaine tout au plus.

Vous souvenez-vous du nom de votre entraîneur ?
Il s’agissait de Kocsur Ferry, que j’adorais !

Quel était votre niveau par rapport aux autres équipes de votre championnat ?
On gagnait des matchs ! Pas mal placées je crois, mais je ne me souviens plus. L’important était de jouer et de prendre du plaisir sur les terrains.

Vous souvenez-vous du nom des autres équipes (villes) ?
Le Vieux Nice, Menton, la Bocca, Hyères, la Londe etc

Sur quel stade vous vous entraîniez ?
Au stade de l’Ouest, le soir et une à deux fois par semaine.

Sur quel stade vous jouiez vos matchs ?
Au stade de l’ouest et en lever de rideau, au Ray.

Comment étiez-vous perçues à l’époque par les supporters ?
Pas du tout prises au sérieux !.

Aviez-vous des contacts avec l’équipe professionnelle ?
Oui… Jean Pierre Adams me taquinait gentiment sur le foot féminin. Je les connaissais. José Montagnoli aussi, qui est d’ailleurs le père de ma fille.

Avez-vous gardé des contacts avec vos anciennes co-équipières ?
Malheureusement non. Je me souviens de Muriel Orzalesi et Nelly Arcangioli.

Que pensez-vous de l’évolution récente du football féminin ?
Il est enfin reconnu et nous offre de belles prestations.

Portez-vous une attention particulière aux équipes féminines de l’OGC Nice actuellement ?
Oui. Je n’ai jamais eu l’occasion d’aller les voir jouer, mais je les suis sur le site de l’OGC Nice. J’ai toujours le football féminin en tête et suis heureuse qu’il soit enfin reconnu et suivi par tout un public.

Propos recueillis par Serge Gloumeaud.